Entreprises

Dernier kilomètre du transport de marchandises : le parcours du combattant

Le transport routier de marchandises devra repenser son modèle de déplacement dont le constat environnemental est sévère. 

19 novembre 2021

Selon une étude du Citepa (Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique), les camions occasionnent à eux seuls plus de 7,5 % des rejets en CO2. Face à ce constat, plusieurs actions relatives au transport par camion se mettent en place. Dans le cadre de la loi climat et résilience, plus de 33 villes se sont déjà « barricadées » en France pour diminuer la pollution automobile. Les Zones à Faibles Emissions mobilité (ZFE-m) ont été créées dès 2017 pour protéger les habitants des villes et métropoles où la pollution de l’air est importante.

¼ des émissions de gaz à effet de serre

Seuls les véhicules les moins polluants (en fonction de leur certificat Crit’Air) auront le droit de circuler dans les ZFE-m. Depuis le 24 août dernier, ce programme a été généralisé à 33 villes de plus de 150.000 habitants avec la loi climat et résilience. La France comptera ainsi 45 ZFE-m opérationnelles d’ici 2024 contraignant ainsi les transporteurs routiers à repenser le modèle de déplacement dudit « dernier kilomètre ». Le dernier kilomètre, cet ultime intervalle jusqu’au point de livraison final, est le plus coûteux s’agissant du transport et de l’impact environnemental.

Selon une étude du Comité d’analyse stratégique : « Le dernier kilomètre se trouve être à l’origine de 25 % des émissions de gaz à effet de serre. » Si les premiers kilomètres sont bien maîtrisés, les coûts de transports sont plus élevés quand on se rapproche du client final. Ce dernier kilomètre constitue donc un défi majeur pour le secteur du transport de marchandises.

Quels sont les solutions possibles ?

Des solutions sont mises en place par les professionnels du secteur pour réduire les effets négatifs du nombre important de ces livraisons dans les centres-villes :

  • Des plateformes logistiques à proximité des centres urbains pour regrouper les marchandises avant de les expédier en véhicules plus respectueux de l’environnement (gaz, électrique, hybride etc.) ;
  • Une logistique des retours rationalisés ;
  • Une mutualisation des livraisons sur le dernier kilomètre entre différents transporteurs ;
  • La livraison dans un point relais pour centraliser les colis.

Une autre solution est possible : l’achat d’un véhicule neuf et éco-responsable. D’après une enquête de la FNTR, 26% des chefs d’entreprises interrogés ont investi dans des véhicules neufs et moins polluants au 1er trimestre 2021. Même si une transition radicale est difficile, les pratiques et les moyens des transporteurs routiers évoluent progressivement au profit d’un transport plus durable.

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